Et si on reparlait #logement ?

Quand j’ai commencé mon activité sociale, j’intervenais dans de grands groupes du tertiaire qui possédaient leur propre parc locatif avec le loyer prélevé directement sur le salaire.
Aujourd’hui, ce modèle paraît lointain, rangé dans la case « paternalisme social d’un autre temps ».
Et pourtant…En 2024, trouver un logement décent et proche de son lieu de travail est devenu un défi, parfois même une épreuve.
Et ce, pour tous types de salarié·es :
Les jeunes embauchés, Les personnes en #séparation,Les familles en #mobilité, Les intérimaires ou les travailleurs modestes.
Dans certaines régions, l’offre est insuffisante, les loyers explosent, et les délais s’allongent.

Un mot sur le rôle des #entreprises… et le fameux #scoring
Les entreprises de plus de 50 salarié·es cotisent à #ActionLogement.
Elles peuvent donc proposer des logements réservés à leurs collaborateurs ou les orienter vers les aides existantes.
Les petites entreprises ont moins de “droits de réservation”, mais leurs salarié·es peuvent aussi bénéficier de certains dispositifs, selon les régions.
Depuis 2022, Action Logement a mis en place un scoring automatique pour classer les demandes.
Chaque dossier est noté selon :
-le contrat de travail,
-les ressources,
-la situation familiale,
-la distance domicile-travail,
-l’urgence sociale…
L’intention est bonne : rendre le système plus lisible, plus juste.
Mais la réalité, elle, reste parfois floue.
Ce que ce scoring ne dit pas, ce sont les nuits sur un canapé, le stress de la séparation, ou la peur de ne pas trouver mieux avant l’expulsion.
Des aides en réduction, et des besoins qui explosent…
Beaucoup d’aides se sont réduites ces dernières années, tant pour la location que pour l’accession à la propriété.

Aujourd’hui, ces dispositifs sont devenus rares.
Certaines aides restent en place (Avance Loca-Pass®, prêt à taux réduit…),
mais les salarié·es sont souvent perdus dans les méandres des démarches.

Notre approche, chez MEM SI
Chez MEM SI, nous ne promettons pas des logements en 10 jours.
Mais nous marchons à côté de celles et ceux qui cherchent.
Nous écoutons, nous conseillons. Nous travaillons en étroite collaboration avec Action Logement, les bailleurs sociaux, les plateformes de logement temporaire, les communes, les assistantes sociales du secteur, les réseaux associatifs…
Et parfois, ça fait toute la différence.Je repense à l’ancienne chocolaterie Menier, à Noisiel (77).
Une usine… avec ses maisons ouvrières, ses logements tout proches, pensés pour la vie. Aujourd’hui, le site se transforme en Cité du goût, avec 675 logements à venir d’ici 2028.
Et je me demande : seront-ils à louer ? À vendre ? Pour qui ?

Il est temps de prendre la mesure de l’enjeu logement, et d’en faire une priorité sociale en entreprise.
Un toit, ce n’est pas un bonus.
C’est une base. Un besoin primaire.
Un levier de mieux-être au travail que l’entreprise ne peut pas ignorer.